faire les cent pas
arpenter les corridors
qui nous empêchent de pénétrer
à l'intérieur des chambres secrètes
ici le temps n'a pas d'emprise
il traite tout le monde de la même façon
rien ne le retient
aucune dette
aucun rendez-vous urgent
que des listes d'attente interminables
le temps ne tourne pas
il rampe
se traîne du mieux qu'il peut
entre les horaires de nuit et les quarts du matin
horde des peinturés bleus
le masque de fer à souder
couvre de reculons les transitions
faire les cent pas
pour la énième fois
ma mère pétrie au fil des ans
qui se prolonge
le métier à tisser les âges dans le rouage
la roue vieillie
et comme toute poulie
lâche
à l'usure
jeudi 23 avril 2009
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire