mardi 14 avril 2009

14 avril 2009

Dômes là où il fait noir en permanence parce qu'il manque d'air on asphyxie encapsulé aucun moyen de ventiler d'ouvrir de s'inventer un second réel

Dômes pendant que les cathédrales s'effondrent et que le soleil disparaît on ne peut faire autrement que de rapetisser se réduire à l'état du cendrier

Dômes ou le mutisme la déchéance déviances masquées mais acceptées par tout le monde par tous les invités parce que c'est trop pressant d'alimenter le désenchantement global

Dômes au pluriel pour être sûr d'en avoir assez se prendre au pied de la lettre s'enfarger dans les marges dans les mots on ne dénombre plus l'infortune que cette folie nous occasionne

Dômes par-dessus les gratte-ciel ça nous gratte le dessus de la tête à longueur de journée et on ne s'en rend même plus compte on est rendu aseptisé la solitude d'être enfermé cloison prison massacres encouragés le viol perpétré en plein zénith mais pourquoi donc faudrait-il se gêner

Dômes ça sonne angoissant c'est hilarant la zone presque sobre du statu quo pendant que les monstres se dévorent entre eux la démangeaison des murs qui nous bloquent vision entrecoupée du borgne écervelé

Dômes on ne retient pas son nom le superficiel nous gagne la peur comme une éponge qui prend de l'expansion et c'est comme ça qu'on aboutit tous au même endroit à l'étage du non-retour à l'étage qui ne pardonne pas rabroue tes manières d'exécrer parce qu'ici il faut sauter parce qu'ici il faut sauter

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