fusions confusions entremêlées des ondes fluides des fumées disparates qui se dilatent la brume la fièvre et d'autres anévrismes
une danse par terre les jambes panthères ça parle le langage des tambours et le trimbalement des timbales vibre
tension salvatrice la soutenance du verbe court la plante carnivore qui pousse en accéléré c'est déchaîné le poivre rouge ou noir de nos cratères sauvages ça s'embourbe plus tu bouges plus on se relève
la bête féroce sort de sa tanière sent la chair et désire dévorer la terre entière cran acéré les crocs sont gros tant pis dit-il tant pis dis-tu la crinière entrecoupée de rameaux
c'est la jungle le feu brûle nos yeux il y a la savane mais elle est sèche aride mirage du rythme percutant
pouls du guerrier tes sens soulèvent la haine qu'attends-tu de ta vengeance et lorsque tu auras manger le coeur de l'ennemi où iras-tu
cri du chaman dans la brousse ça te sauve les boucans entassés dans les élucubrations du sage de sa tente des signaux communiquent aux nuages des présages violacés
en sang tu l'affaisses le torse empli des dieux soleil et des couteaux totem ton crâne s'ouvrant vers les anciennes contrées que tu cherchais tant là où l'or brille éternellement
là où l'or brille éternellement
jeudi 7 mai 2009
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