Mort absurde II
le portrait de l'obèse en bobette verte turquoise à pois jaune fluo la craque suintante aux plis de limaces graisseuses béantes ouvertures violacées du haut de ses 5 pieds 2 aplatis à force d'être debout la pesanteur de son postérieur égale à la masse latente de l'expansion à prendre il tente d'attraper la hache nichée au dessus de l'étagère
l'enjeu : se libérer de ses maillons le retenant d'ingérer toute nourriture contenant plus de lipides que de glucides la porte du réfrigérateur barrée à double tour par son tortionnaire imaginaire
cagoule le protégeant du ridicule les bourrelets s'empilant comme des strates de boue gluante soulevéee lors de luttes romaines de femmes déshabillées bêtement dans le seul but révélé d'énerver les goinfres qui les regardent avidement
tâche épuisante il renifle grogne et salive en se tapant la panse d'être fier d'appartenir à la race des poids lourds à recueillir en plusieurs versions
le bougre de 400 livres pèse la balance de ses possibilités et s'élance tel un sumo déchaîné ébranlant violemment les pauvres tablettes de mélanine non conçues pour résister à de telles charges la hache dans une danse du loup libéré prend enfin son élan dans les airs le plafond l'encourageant dans un rebond à pénétrer la chaire qui ballotte sous elle
samedi 2 mai 2009
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