dimanche 24 août 2008

24 août 2008

frousse brousse l'or la fureur du paysage flambe l'arrivée de l'être homicide dans le formol l'outil façonné fresque farouche fleur florilège sortilège sorti du fond du trou trouver la raison d'être le champ change la chaîne suivante entasse les faits surfaits les traitent se taisent et traire au plus vite le pis du veau séparé de sa mère broyée la banqueroute tracée sur le front frêle des ciels d'Afrique les machines chantent déchiquettent la décadence détruite au bulldozer il n'y a plus de films farouches les sous-titres ne fournissent pas la tempe traduite en justice les tambours se font la guerre garantissent les gares au garde-à-vous il n'y a plus de vie sur terre soustraire le subtil songe sagement gardé et encore rabrouer les mémoires de l'homme somnifère se battant pour savoir qui gagne remporte le plus de frics la clique clapote tandis que l'avenir s'unit au fratricide pesticide dru

frousse brousse l'or s'oublie s'étale les nuits noires transpiration au désespoir prouvez-nous le tord que nous vous avons fait et priez très fort qu'on vous pardonne étrange univers au ventre enfariné la famine des mineurs la contamination du damné condamné à l'exil diffamation aux contentieux des millions moulus dans l'uniforme du bourreau - Noir Canada et son drap peau d'âne nouée comme une poulie qui se plisse sous la corde pâle se plier l'âme plate les débats battus se débattent délibérément dans l'attente impénétrable de l'épuisement massif des masses la massue massive soulevée dans l'imposture postée à la censure lentement censurée susurrée sous les regards sourds des démocraties crasses

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