il fait froid dans ma caverne à l'abri du regard des autres à l'abri du sarcasme des femmes se prenant pour des hommes lorsque ceux-ci dorment
masturbation identitaire dans un no man's land idyllique
un rapport de séduction qui brise l'apport vrai de l'autre voulant s'ouvrir devant soi
l'attente de l'éveil en équilibre sur la ligne à haute tension la mécanique de la voix éraillée s'éloignant du sommeil
des séismes à coeur voilé générés par de vifs soubresauts les spectres se dissipant sous les ponts achalandés
par les carreaux grillagés on aperçoit là-bas des plages horaires antimissiles prêtes à subir l'assaut d'une humanité qui s'effrite dans le frimas morne des marchés boursiers
lundi 11 août 2008
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire