vendredi 30 mai 2008

30 mai 2008

il a un vague sentiment
de mourir à tous les jours
et c'est ce qui le tient
en vie

la vie et la mort
comme un ruisseau
retournant au fleuve
se redivisant en ruisseaux

sa bohème entre les doigts
il cherche le Petit Prince
il veut lui demander
comment vont ses baobabs

pour seul repère

le dessin de l'aviateur
du lieu où le petit bonhomme
est parti

quelque part
entre les dunes
et le ciel
une mince ouverture
vers un nouvel horizon

1 commentaire:

Félix a dit...

À lire et relire...tranquilement.