il a un vague sentiment
de mourir à tous les jours
et c'est ce qui le tient
en vie
la vie et la mort
comme un ruisseau
retournant au fleuve
se redivisant en ruisseaux
sa bohème entre les doigts
il cherche le Petit Prince
il veut lui demander
comment vont ses baobabs
pour seul repère
le dessin de l'aviateur
du lieu où le petit bonhomme
est parti
quelque part
entre les dunes
et le ciel
une mince ouverture
vers un nouvel horizon
vendredi 30 mai 2008
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1 commentaire:
À lire et relire...tranquilement.
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