vendredi 18 juillet 2008

18 juillet 2008

- III -

que deux brigands
aux poches vides
louchant sur le pot intouchable

l'oeil vif se calme
range son Beretta
n'a pas de temps à perdre
le duel au trousse

l'air impénétrable
jetant un coup d'oeil
aux deux cadavres
gisant sur le sol sec

le paquet de cartes
décidant du sort

un brelan trop bas
l'autre prend son élan
enlaçant ses doigts autour du cou
de sa proie

l'homme au sang froid
figé à jamais

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